Les animaux

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Au nord

Le nord d’Oranda accueille toutes sortes d’espèces animales aptes à survivre au froid arctique. Des ours polaires pêchant leurs proies dans les glaciers, des renards blancs, ainsi que tous les animaux de la forêt se retrouvent dans cette vaste contrée, cohabitant avec les êtres humains dans une parfaite symbiose. Respectées, des petites bêtes aux plus grosses, toutes sont prioritaires sur le bien-être de la population locale. Les créatures aquatiques sont quant à elles ce qu’il y a de plus sacré aux yeux du peuple de l’Eau. Considérées comme supérieures, elles sont presque vénérées par les Vainuins, qui les respectent plus qu’eux-mêmes. Certaines d’entres elles sont utilisées comme moyen de transport afin de rallier les différentes îles de la région ; elles sont bien entendu remerciées et reçoivent en échange un présent plus ou moins important. Aucune ne sera jamais forcée à se soumettre au besoin d’un humain ; c’est comme si elles possédaient une volonté propre imbrisable. Sur terre, le peuple de l’Eau se déplace uniquement à pied, refusant de soumettre une quelconque espèce à un voyage jugé trop rude pour les êtres humains. Néanmoins, rarement, on peut voir des animaux sauvages aux côtés de certains Vainuins pour une raison bien spécifique, devenant ainsi leur compagnon pour une durée indéterminée. En général, ces liens d’amitié sont fondés sur un grand respect, et sont très difficiles à dissoudre.

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Au Sud

La faune de la région de Sezni est la plus appauvrie du continent. La sécheresse mortelle de l’est du pays est un frein pour la survie et la reproduction des espèces animales qui ne peuvent subsister dans les déserts. Néanmoins, certaines d’entre elles peuvent trouver refuge dans le sable, telles que les insectes, scorpions ou scarabées. Les canyons n’accueillent guère plus de faune, excepté les serpents au venin mortel, notamment les cobras, qui se dissimulent habilement dans le paysage de terre battue. A leurs côtés, parmi les volcans se dressant à la frontière ouest, les oiseaux de toutes espèces s’y retrouvent afin d’y faire leur nid, comme les vautours pourchassant leurs proies, ou encore les buses féroces, en passant par les plus petits d’entre eux. Malgré tout, c’est au centre du pays, dans la savane, que nous pouvons rencontrer un maximum d’animaux. Lions, girafes, éléphants, guépards, suricates, zèbres, tous y ont élu domicile, acceptant les risques et périls encourus de vivre non loin du peuple du Feu. Nous y trouvons également des oiseaux géants, les animaux les plus féroces et les plus dangereux de la région, puisqu’étant capables de prendre feu à n’importe quel moment sans y succomber, ils deviennent les prédateurs les plus impitoyables qui soit. De plus, ces derniers sont utilisés par les Sezniens comme moyen de transport à travers le pays, leur permettant ainsi d’échapper au danger du désert et des canyons. Tout comme les autres populations, les Sezniens sont capables d’établir de puissantes relations d’amitiés avec des animaux sauvages, même si cela reste très rare. La complicité alors créée entre les deux êtres est telle que la briser reviendrait à commettre un meurtre.

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A l'Est

Gorka est la région du continent la plus enrichie en faune. Tous les animaux s’y retrouvent, et bien plus encore. Les bêtes de la forêt, telles que les ours, les loups, les écureuils, les renards, les lapins, les oiseaux ; celles des champs, comme les rats, les chats, les chiens ; ou encore celles des marécages, comme les flamants roses ou encore les caïmans. Le fait que tant d’espèces vivent ensemble, ainsi regroupées, sans s’entretuer au point d’en faire un massacre, vient de l’amour et du respect manifestés par le peuple de la Terre. Ce dernier les considère comme des êtres supérieurs, qui méritent une profonde déférence, mais surtout de la dévotion et de l’aide de la part des humains. Vivre à Gorka signifie se vouer à la nature et aux animaux, quels qu’ils soient ; tous sont glorifiés et adorés, presque comme des dieux. Y compris les petits insectes et toutes sortes d’araignées ou bestioles aussi répugnantes que dangereuses. Les animaux y sont les êtres les plus importants de la région, peu importe leur nature. Il n’est pas rare qu’un Gorkien se lie d’amitié avec une bête sauvage, voire même plusieurs, et les retrouver se promener ensemble à travers bois et marécages. Cette population n’a aucun souci à se faire face aux animaux habituellement dangereux ; ils ont un petit quelque chose en plus qui rend la faune plus réceptive aux ondes positives. En revanche, le peuple de la Terre utilise en général les animaux afin de se déplacer à travers le pays sur de longues distances. Les bêtes sont protégées durant tout le voyage et remerciées à la fin par une offrande très importante. Aucun animal ne sera jamais maltraité, bien au contraire, y compris durant les voyages.

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A l'Ouest

La région de Sterenn possède la plus grande diversité d’animaux volants. On y trouve tous les volatiles possibles et imaginables, sans oublier les plus originaux dans leur genre. De plus petits, tels que des moineaux, des mésanges, jusqu’aux plus grands, comme les vautours, les aigles, en passant par les plus communs, les perroquets, les grues, tout y est, y compris ceux qui sont incapables de voler, comme les autruches. Cette région regorge d’oiseaux de toutes sortes, peu importe que leur habitat naturel ne soit en aucun cas semblable à celui d’ici. Le peuple de l’Air a réussi par un quelconque moyen à attirer ces volatiles à travers tout le continent afin qu’ils puissent vivre en sécurité, entourés d’une population aimante qui les respecte. Les oiseaux sont ce qu’il y a de plus précieux aux yeux des Sterennois, qui ne s’imaginent guère vivre sans eux. Nous pouvons même trouver à leurs côtés des oiseaux géants, hauts de plus de deux mètres, aux ailes dépassant les quatre mètres, capables de porter un être humain sur leur dos. Ce qui est d’ailleurs le cas ; la population la plus riche se permet de les utiliser afin de voyager à travers tout le pays. Le respect est un point fondamental de leur relation et il n’est pas permis d’emprunter un animal à sa vie habituelle sans offrir une récompense en échange. Il est plus rare, néanmoins, qu’une personne se lie avec un oiseau comme les autres peuples le font, étant donné qu’un volatile est plus indépendant que n’importe quel autre animal. Même si on peut en trouver, ce genre de relations est exceptionnel et doit avoir une bonne raison d’exister.

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Au Centre

Au centre d’Oranda se trouve la grande capitale Lucrezia. On y retrouve les animaux domestiqués les plus communs : chats, chiens, poules, ou bétails. Le respect des animaux n’est pas aussi primordial que dans les autres régions, et les Lucreziens n’accordent pas le même rang aux animaux qu’aux humains. Les relations très fusionnelles sont inexistantes. Néanmoins, autour de la capitale, la jungle regroupe tous les animaux habituels : les singes, gorilles, chimpanzés, les grenouilles, les tigres et tous les autres animaux sauvages possibles. Néanmoins, Dahud est la deuxième région la plus appauvrie dans sa faune. Les animaux n'y sont pas vraiment utilisés comme moyen de transport, exceptés les chevaux dressés dès la naissance.

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